Le boula est un instrument typique de la Martinique. C'est un tambour à peau de chèvre et son importance dans la culture martiniquaise ne peut être surestimée. Ce tambour joue un rôle central dans la musique traditionnelle de l'île, notamment dans le genre musical du bèlè. Le boula est un instrument de percussion d'origine africaine qui a été introduit à la Martinique pendant la période de l'esclavage. Son nom provient du mot boulé, qui signifie “brûlé” en créole martiniquais. Ce terme est utilisé pour décrire la peau de chèvre qui est étirée sur le cadre en bois du tambour et brulée afin de la rendre tendue et résistante. La manipulation de la peau est un processus délicat qui nécessite des compétences particulières. Traditionnellement, le boula était joué par les esclaves en Martinique pour accompagner les chants et les danses lors de réunions clandestines. Ce tambour était souvent utilisé pour transmettre des messages codés entre les esclaves, et était donc un moyen de communication essentiel dans la lutte contre l'oppression. Aujourd'hui, le boula est devenu un symbole de résistance et de fierté pour les Martiniquais. La musique bèlè est le genre musical dans lequel le boula est le plus souvent utilisé. Le bèlè est un style de musique et de danse qui a émergé pendant l'esclavage et qui raconte l'histoire du peuple martiniquais. Les rythmes de bèlè sont créés à partir des différents sons produits par le boula, notamment le son profond produit par le tambour principal (le boula sonné) ainsi que les rythmes rythme, les claquements produits par les doigts sur le cadre en bois. La danse bèlè est une danse expressive et vivante qui est souvent improvisée et qui permet aux danseurs de communiquer avec les musiciens. Le boula a également été intégré dans d'autres styles de musique martiniquaise tels que le zouk et le zouk-love. Ces genres musicaux sont devenus populaires dans les années 1980 et ont fusionné des influences caribéennes, africaines et françaises. Le son du boula ajoute une dimension supplémentaire à ces musiques, leur donnant une saveur authentiquement martiniquaise. Outre sa contribution à la musique traditionnelle, le boula est également un instrument utilisé lors de diverses cérémonies religieuses martiniquaises telles que les célébrations vaudou. Cet instrument est souvent considéré comme sacré et sa fabrication et son utilisation sont entourées de rituels spécifiques. Afin de préserver la tradition du boula, de nombreux artistes martiniquais s'efforcent d'enseigner cet instrument aux générations futures. Des écoles de musique ont été créées afin de transmettre les compétences nécessaires à la fabrication et à la manipulation du boula. De plus, des concerts et des festivals sont organisés pour promouvoir et célébrer cet instrument unique et son rôle dans le patrimoine culturel martiniquais. En conclusion, le boula est bien plus qu'un simple instrument de musique en Martinique. Il est un symbole de résistance et de fierté pour le peuple martiniquais. Son utilisation dans la musique traditionnelle et dans d'autres genres musicaux martiniquais lui confère une place incontournable dans la culture générale de l'île. En préservant cette tradition, les Martiniquais perpétuent une partie importante de leur héritage culturel.
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