La Yougoslavie était composée de six républiques : la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, la Macédoine, le Monténégro, la Serbie et la Slovénie. Elle était gouvernée par le Parti communiste jusqu’à la fin des années 1980, lorsque les tensions ethniques et nationalistes ont commencé à émerger.
La guerre civile yougoslave a commencé en 1991, lorsque la Slovénie et la Croatie ont déclaré leur indépendance. La Serbie, dirigée par Slobodan Milošević, a lancé une guerre pour garder le contrôle sur ces deux républiques.
La guerre s’est rapidement étendue à la Bosnie-Herzégovine, où différents groupes ethniques ont commencé à se battre pour le contrôle du territoire. Les Serbes de Bosnie ont créé leur propre entité, la République serbe de Bosnie, qui a été reconnue par la Serbie.
La guerre civile yougoslave a été marquée par des atrocités commises par toutes les parties en conflit. Les Serbes de Bosnie ont été accusés de génocide pour leur rôle dans le massacre de Srebrenica en 1995, où plus de 8 000 hommes et garçons musulmans ont été tués.
La guerre civile s’est terminée par les Accords de Dayton en 1995, qui ont mis fin à la guerre en Bosnie-Herzégovine. La Croatie et la Slovénie ont déjà quitté la Yougoslavie, mais l’État est devenu de plus en plus instable.
Des troubles ont éclaté en Kosovo, une province serbe majoritairement peuplée d’Albanais. Les tensions ont conduit à l’intervention de l’OTAN en 1999, qui a bombardé la Serbie pendant 78 jours. Le Kosovo a finalement déclaré son indépendance en 2008, mais la Serbie ne l’a pas reconnue.
La dissolution de la Yougoslavie a entraîné des changements majeurs dans la région des Balkans. La Bosnie-Herzégovine est devenue un État multiethnique, avec les Serbes, les Bosniaques et les Croates ayant des positions politiques importantes.
La Macédoine est devenue un État indépendant, avec des tensions ethniques entre les Albanais et les Slaves. Le Monténégro a voté pour son indépendance en 2006, mettant fin définitivement à l’État yougoslave.
La Yougoslavie a laissé derrière elle un héritage difficile à surmonter. Les guerres civiles ont laissé des cicatrices profondes dans la région, avec des tensions ethniques et nationalistes qui existent encore aujourd’hui. Les questions relatives aux frontières et à l’identité nationale continuent d’être des problèmes importants dans les États issus de l’ancienne Yougoslavie.