Le terme « subterfuge » peut faire penser à une action malhonnête ou trompeuse, mais dans le cas du subterfuge canadien, il s’agit simplement de maintenir une apparence modeste tout en gardant un certain contrôle sur les négociations.
Cette technique est associée à la culture canadienne, qui valorise la modestie et la discrétion. Les Canadiens sont souvent perçus comme des personnes humbles et bienveillantes qui privilégient la coopération et le compromis plutôt que la confrontation.
Dans le contexte des relations internationales, le subterfuge canadien peut être utilisé pour dissimuler les véritables motivations et intentions d’un pays lors de négociations ou de pourparlers. En ne faisant pas étalage de sa force et en laissant penser que ses exigences sont modestes, un pays peut obtenir un accord avantageux sans susciter de méfiance de la part de ses partenaires.
De nombreux observateurs ont souligné l’utilisation du subterfuge canadien dans les négociations commerciales, en particulier dans le cadre de l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA) entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Le Canada a été accusé de jouer la carte du subterfuge en laissant penser qu’il était disposé à faire des concessions pour atteindre un accord, alors qu’en réalité, il avait des positions fermes sur certains enjeux clés.
En fin de compte, le subterfuge canadien est une technique de négociation courante qui peut être utilisée dans de nombreuses situations, des négociations commerciales aux pourparlers diplomatiques. Bien qu’il puisse sembler trompeur ou malhonnête à première vue, il est souvent considéré comme une tactique intelligente et efficace pour obtenir des résultats favorables. Cependant, il est important de noter que le subterfuge ne doit jamais être utilisé pour tromper ou manipuler les autres parties prenantes de manière intentionnelle. Les négociateurs qui utilisent cette technique doivent faire preuve de transparence et de bonne foi.