1. Conjoint survivant
Le conjoint survivant est le premier héritier légitime. En cas de décès de son conjoint, il a droit à une part de l’héritage réservataire. Cette part dépend du régime matrimonial et de la présence ou non de descendants.
2. Enfants et descendants
Si le défunt laisse des enfants et/ou des descendants (petits-enfants, arrière-petits-enfants, etc.), ils hériteront en l’absence de conjoint survivant. Ils ont droit à une part de l’héritage réservataire qui varie en fonction du nombre d’enfants.
3. Parents
En l’absence de conjoint survivant et de descendants, ce sont les parents du défunt qui sont appelés à hériter. En principe, ils héritent à parts égales, mais il arrive que la succession se fasse en priorité par la branche paternelle.
4. Frères et sœurs
Si le défunt n’a ni conjoint survivant, ni descendants, ni parents, ce sont les frères et sœurs qui deviennent les héritiers légitimes. Ils se partagent l’héritage à parts égales.
5. Autres parents
En dernier recours, si le défunt n’a aucun héritier parmi les catégories précédentes, ce sont les autres parents qui seront appelés à hériter. Il peut s’agir de neveux, nièces, oncles, tantes, cousins, etc.
Les héritiers légitimes sont déterminés par un ordre successoral précis. Le conjoint survivant, les enfants et descendants, les parents, les frères et sœurs, ainsi que les autres parents, peuvent être appelés à hériter en fonction des circonstances. Il est important de connaître cet ordre pour anticiper la succession et rédiger un testament si besoin.