Après avoir obtenu sa licence d’histoire, Natacha Polony décide de continuer dans cette voie et obtient un DESS communs d’histoire et de journalisme. Elle débute sa carrière professionnelle en 1999 en tant que journaliste pour le magazine l’Evènement du Jeudi. Elle se consacre rapidement aux questions économiques et sociales et publie des articles dans le magazine Alternatives Economiques ainsi que dans Le Monde Diplomatique. En 2002, elle intègre l’équipe de l’hebdomadaire Marianne en tant que chroniqueuse économique.
Au fil des années, Natacha Polony s’impose comme une voix importante dans le paysage médiatique français. En 2011, elle participe à la création du mouvement politique « Nous Citoyens », qui prône une réforme profonde du système politique en France. En 2012, elle est nommée directrice de la rédaction du magazine Marianne, mais quitte son poste quelques mois plus tard.
Depuis, elle poursuit sa carrière de journaliste indépendante et écrit régulièrement pour de nombreux médias, comme Le Figaro, Le Point, ou encore Atlantico. Elle anime également une émission sur Sud Radio tous les lundis matin, où elle décrypte l’actualité politique.
Natacha Polony est surtout connue pour ses prises de position originales et souvent polémiques. Elle critique régulièrement l’élitisme et l’entre-soi qui règnent dans les médias français ainsi que le manque de pluralisme des opinions. Elle est également très critique envers l’Union Européenne et le libéralisme économique.
En 2015, Natacha Polony publie un livre intitulé « Ce pays qu’on abat », dans lequel elle analyse les dysfonctionnements de la France et les impasses dans lesquelles elle se trouve. Elle y développe notamment les thèmes de la crise du modèle républicain français, du manque de souveraineté politique et du choix de la désindustrialisation.
Natacha Polony a reçu de nombreux prix pour son travail journalistique. Elle a notamment été récompensée par le prix du Livre incorrect en 2015 pour son essai « Nos enfants gâchés : petit traité sur la fracture générationnelle » et par le prix Littéraire de l’Essai en 2016 pour « Ce pays qu’on abat ».
Au-delà de ses prises de position souvent controversées, Natacha Polony est avant tout une voix importante dans le débat public français, qui encourage les citoyens à s’engager pour défendre leurs idées et leurs convictions. Elle a su imposer son approche originale et pertinente dans un paysage médiatique en quête de repères.