L’affaire Miranda v. Arizona a commencé avec l’arrestation d’un certain Ernesto Miranda en Arizona en mars 1963. Miranda avait été arrêté pour viol et vol qualifié et avait été interrogé par la police pendant plus de deux heures sans être informé de ses droits constitutionnels. Pendant l’interrogatoire, Miranda avait finalement avoué les crimes pour lesquels il avait été arrêté et a été jugé coupable en vertu de ces aveux.
Cependant, Miranda faisait valoir que ces aveux avaient été obtenus de manière inconstitutionnelle, car il n’avait pas été informé de son droit de garder le silence et de son droit à un avocat lors de son interrogatoire. L’affaire est finalement arrivée devant la Cour suprême des États-Unis, qui a statué en faveur de Miranda.
Dans son arrêt, la Cour suprême a déclaré que toute personne accusée d’un crime doit être informée de ses droits constitutionnels avant tout interrogatoire policier. Ces droits comprennent le droit de garder le silence, le droit d’avoir un avocat présent pendant l’interrogatoire et le droit d’être informé que tout ce qu’ils disent lors de l’interrogatoire peut être utilisé contre eux au tribunal.
Cette décision est devenue connue sous le nom de « droits Miranda » et a eu un impact important sur le système judiciaire américain. Avant la décision de la Cour suprême, les aveux obtenus pendant les interrogatoires étaient souvent considérés comme étant admissibles en cour, qu’ils aient été obtenus de manière coercitive ou non. Cela a souvent conduit à des condamnations injustes et à des pratiques de police abusives.
Cependant, depuis la décision de Miranda v. Arizona, les avocats de la défense peuvent remettre en question les aveux obtenus de manière inconstitutionnelle et les tribunaux peuvent les exclure des preuves à utiliser lors d’un procès. Cela a incité les forces de l’ordre à faire plus attention à la façon dont les interrogatoires sont menés, à garantir que les droits Miranda sont respectés.
La décision de Miranda v. Arizona a également eu une portée internationale, car de nombreux pays ont maintenant adopté des lois similaires garantissant que les individus aient droit à un avocat et soient informés de leurs droits avant d’être interrogés.
Cependant, certains opposants à l’affaire Miranda v. Arizona invoquent que la décision a minimisé l’efficacité de la police dans la lutte contre la criminalité. Ils prétendent que la protection des droits des accusés est allée trop loin, ce qui a laissé de nombreuses victimes sans justice, mais les partisans du changement des droits des accusés pour protéger leur dignité et ainsi empêcher la police d’enfreindre leur droits.
Mais pour les partisans des droits Miranda, cette décision a été un pas en avant pour protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales des individus, et a amélioré l’intégrité du système judiciaire. La décision de la Cour suprême des États-Unis a servi de guide pour de nombreuses autres décisions et a accru la protection des droits des accusés dans le monde entier.
En fin de compte, Miranda v. Arizona est un exemple classique de la lutte constante entre les droits des accusés et l’efficacité des enquêtes policières, avec des opinions divergentes sur les avantages et les inconvénients de cette décision de la Cour suprême. Quoi qu’il en soit, l’arrêt de la Cour suprême est toujours d’actualité, près de 60 ans après sa publication, et continue à être considéré comme une décision vitale qui doit être respectée pour garantir que chacun ait droit à un procès équitable.