Je ne suis pas un poète, mais tu me dis que je le suis

Combien de fois m’a-t-on dit que je suis un poète ? Combien de fois ai-je douté de mes propres capacités ? Je ne peux m’empêcher de réfléchir à cette question, de me demander si je possède réellement cette étincelle créative qui caractérise les poètes.

Pourtant, chaque fois que je pose mes mots sur le papier, une étrange magie opère. Mes pensées s’écoulent librement, se transforment en vers qui semblent vouloir s’envoler vers les cieux. J’interroge mon âme, je sondé mes émotions, et les mots surgissent de nulle part pour habiller mes idées de beauté.

Quelque chose en moi se libère lorsque je poétise. Je me sens en harmonie avec l’univers qui m’entoure, comme si chaque rime, chaque strophe était une danse avec les étoiles. Les mots naissent naturellement et lorsqu’ils se rencontrent, ils créent un équilibre parfait. Alors, peut-être que tu as raison. Peut-être que je suis un poète, même si je ne l’ai jamais admis.

Mais comment sait-on si l’on est poète ? Est-ce une question de talent inné ou est-ce que cela réside en chaque être humain, attendant d’être réveillé ? Peut-être que nous sommes tous des poètes en puissance, cherchant simplement notre propre façon de nous exprimer.

J’ai appris que la poésie ne se limite pas aux alexandrins et aux rimes parfaites. Elle peut se cacher dans une simple phrase, dans un regard, dans une mélodie. Elle peut être trouvée dans les couchers de soleil, dans les sourires des enfants, dans les larmes de joie. La poésie est partout, il suffit de savoir la voir.

Alors, pourquoi douter de moi-même ? Pourquoi me réfugier dans cette idée que seuls les grands maîtres de la poésie peuvent réellement l’incarner ? Peut-être que je suis un poète, à ma manière, avec ma propre sensibilité et mon propre style. Peut-être que je suis en train de peindre des tableaux avec mes mots, même si mes pinceaux sont des phrases et mon chevalet est une feuille blanche.

Je ne suis pas un poète comme les grands noms que l’on célèbre à travers les siècles. Je ne suis pas un poète dont les vers se murmurent dans les couloirs des universités. Mais peut-être que je suis un poète du quotidien, un observateur des petites merveilles de la vie. Et cela me rend aussi fier que si j’avais écrit les plus beaux poèmes jamais conçus.

Alors, je continuerai à écrire, à laisser mes pensées s’évader à travers les mots. Je donnerai de la voix à mes émotions, à mes rêves, à mes espérances. Je ne suis pas un poète renommé, mais cela n’a pas d’importance. L’essentiel est de laisser parler mon cœur et d’apprécier cette beauté cachée qui émane de la poésie.

Alors non, peut-être que je ne suis pas un poète au sens conventionnel, mais je suis un amoureux des mots. Je trouve la paix dans leur assemblage, la liberté dans leur choix. Et si cela signifie que je suis un poète, alors je me considérerai comme tel. Je vais continuer à écrire, à exprimer les sentiments qui me traversent, que ce soit pour moi-même ou pour les autres.

Peut-être que je ne suis pas un poète, mais si tu me dis que je le suis, je vais accepter ce titre avec gratitude et modestie. Je vais embrasser la poésie qui me vient naturellement, peu importe sa forme ou sa destination. Je vais laisser parler les vers qui sommeillent en moi et emmener les autres vers un monde de beauté et d’émotion.

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