Tout d’abord, une fonction est dite injective si elle associe des éléments distincts de l’ensemble de départ à des éléments distincts de l’ensemble d’arrivée. En d’autres termes, chaque élément de l’ensemble de départ est associé à un élément différent de l’ensemble d’arrivée. On peut également dire qu’il n’y a pas de doublons dans les associations. Un moyen de vérifier si une fonction est injective est de comparer les images de deux éléments différents du domaine. Si ces images sont différentes, alors la fonction est injective. Par exemple, la fonction f : x → x^2 est injective car les carrés de deux nombres distincts sont différents.
Ensuite, une fonction est qualifiée de surjective si chaque élément de l’ensemble d’arrivée possède un antécédent dans l’ensemble de départ. En d’autres termes, la fonction « couvre » totalement l’ensemble d’arrivée. Mathématiquement, cela peut s’exprimer en disant que pour tout y dans l’ensemble d’arrivée, il existe au moins un x dans l’ensemble de départ tel que f(x) = y. Pour vérifier si une fonction est surjective, il suffit de s’assurer que son image couvre l’ensemble d’arrivée dans sa totalité. Par exemple, la fonction f : x → x^2 n’est pas surjective car il n’y a pas d’antécédent pour les nombres négatifs dans l’ensemble d’arrivée.
Enfin, une fonction est dite bijective si elle est à la fois injective et surjective. Autrement dit, chaque élément de l’ensemble de départ est associé à un unique élément de l’ensemble d’arrivée et chaque élément de l’ensemble d’arrivée possède un unique antécédent. De manière plus formelle, cela signifie que pour tout y de l’ensemble d’arrivée, il existe un unique x dans l’ensemble de départ tel que f(x) = y. Les fonctions bijectives sont très intéressantes car elles établissent une correspondance « un-à-un » entre les deux ensembles. Cela permet notamment d’établir une inverse de la fonction. Par exemple, la fonction f : x → 2x est bijective car chaque nombre unique a un unique double, et vice-versa.
En conclusion, les fonctions injectives, surjectives et bijectives sont des concepts essentiels en mathématiques. L’étude de ces différents types de fonctions permet de comprendre comment les éléments d’un ensemble sont associés à d’autres éléments d’un autre ensemble. Les fonctions injectives garantissent qu’il n’y a pas de doublons, les surjectives assurent que chaque élément de l’ensemble d’arrivée possède un antécédent, et les fonctions bijectives établissent une correspondance « un-à-un » entre les ensembles. Grâce à ces concepts, il est possible de manipuler et d’étudier les fonctions de manière plus approfondie, ouvrant ainsi la voie à de nombreuses applications pratiques dans de nombreux domaines.