Danton se fait connaître en 1789 en prenant part aux États généraux, qui seront suivis par la convocation de l’Assemblée nationale constituante. Il y défend la liberté et l’égalité, ainsi que l’abolition des privilèges. Il défend également des positions plus radicales, notamment en demandant la peine de mort pour Louis XVI.
Durant cette période, Danton se fait remarquer pour son éloquence et sa capacité à mobiliser les foules. En 1791, il est élu député de Paris à l’Assemblée législative, puis à la Convention en 1792. Il y devient président du Comité de salut public, chargé de la défense de la Révolution. Il est également responsable de la politique extérieure.
Danton est souvent présenté comme un personnage controversé de la Révolution. D’une part, il est considéré comme un héros de la lutte contre les contre-révolutionnaires et les ennemis de la France. D’autre part, il est accusé de corruption et de compromission avec les ennemis de la Révolution.
En effet, Danton était considéré comme un « modéré » de la Révolution. Il prônait l’apaisement et la fin des violences, notamment lors des massacres de Septembre 1792. Il s’opposait également à la Terreur, qui a vu la mise en place d’un régime de terreur et la guillotine utilisée de manière massive pour éliminer les ennemis de la Révolution.
Cependant, en 1793, Danton est accusé de collusion avec les ennemis de la Révolution, notamment avec les Girondins, un groupe politique modéré opposé à la Terreur. Le Comité de salut public, dirigé par Robespierre, entame alors une campagne de dénigrement contre Danton. Il est arrêté le 30 mars 1794, ainsi que son ami Camille Desmoulins.
Le procès de Danton est un moment majeur de la Révolution, qui marque le triomphe de la Terreur. Danton se défend avec énergie, mais est finalement condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire. Il est guillotiné le 5 avril 1794, en même temps que Desmoulins et plusieurs de leurs partisans.
Georges Jacques Danton a laissé derrière lui une image ambiguë. Si certains le considèrent comme un héros de la Révolution, d’autres ont souligné sa responsabilité dans la mise en place d’un régime de terreur. Cependant, son engagement en faveur de la justice sociale et de l’égalité reste une source d’inspiration pour de nombreux militants et militants politiques.