Lorsque nous pensons aux animaux, nous les classons souvent en deux grandes catégories : les vertébrés, qui comprennent les mammifères, les poissons, les oiseaux et les reptiles, et les invertébrés, qui regroupent toutes les autres espèces. Mais où se situe l’araignée dans cette classification ? Est-ce un vertébré ou un invertébré ? Pour répondre à cette question, il est important de comprendre les caractéristiques distinctives de ces deux groupes.

Tout d’abord, examinons les vertébrés. Ces animaux ont en commun de posséder une colonne vertébrale, également appelée épine dorsale. Cette colonne vertébrale est composée de vertèbres qui protègent la moelle épinière, qui fait partie du système nerveux central. Les vertèbres donnent également un support structural au corps de l’animal. De plus, les vertébrés possèdent généralement un squelette interne, qui se compose le plus souvent d’os ou de cartilage.

En revanche, les invertébrés ne possèdent pas de colonne vertébrale. Leur corps est souvent soutenu par une structure externe appelée exosquelette, qui offre une protection et une rigidité. Par exemple, les insectes ont un exosquelette composé de chitine. Cependant, il existe de nombreux types d’invertébrés qui n’ont pas d’exosquelette, comme les vers et les mollusques.

Maintenant que nous avons une meilleure compréhension des caractéristiques des vertébrés et des invertébrés, nous pouvons répondre à la question initiale : l’araignée est-elle un vertébré ou un invertébré ? Eh bien, l’araignée est un invertébré. En tant qu’arachnide, l’araignée ne possède ni colonne vertébrale ni squelette interne. Au lieu de cela, elle est dotée d’un exosquelette rigide qui lui permet de supporter son corps et de se protéger.

L’exosquelette des araignées est composé de chitine, tout comme celui des insectes. La chitine est une substance solide, mais flexible, qui donne à l’araignée sa forme distinctive et sa solidité. Cependant, cet exosquelette ne permet pas à l’araignée de croître continuellement tout au long de sa vie. Au lieu de cela, l’araignée doit muer, c’est-à-dire se débarrasser de son exosquelette et en développer un nouveau.

En termes de système nerveux, les araignées possèdent un cerveau situé dans leur tête. De plus, elles ont des organes sensoriels spécifiques, notamment des yeux composés et des soies sensorielles réparties sur leur corps. Ces organes leur permettent de percevoir leur environnement et de chasser leurs proies.

En conclusion, il est clair que l’araignée est un invertébré. Son exosquelette en chitine, son absence de colonne vertébrale et son système nerveux spécifique à cette catégorie d’animaux sont autant d’éléments qui la classent comme un invertébré. Il est intéressant de noter que le monde des invertébrés est vaste et diversifié, comprenant des milliers d’espèces qui jouent des rôles cruciaux dans les écosystèmes.

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