Maria est née en Israël et a grandi dans une famille israélienne de confession juive. Elle était une adolescente tout à fait ordinaire, profondément engagée dans la culture et les traditions israéliennes. Mais à l’âge de 18 ans, Maria a commencé à remettre en question cette vie qu’elle menait.
Tout d’abord, elle a rejoint un groupe pacifiste qui milite pour la paix et la coexistence entre Israéliens et Palestiniens. Cet engagement a rapidement débouché sur une prise de conscience politique plus profonde : Maria ne pouvait plus accepter la politique agressive et inhumaine menée par Israël envers la Palestine.
Soucieuse de faire la différence, Maria a commencé à militer activement pour les droits de l’homme en Palestine, aidant à collecter des fonds et à organiser des manifestations contre l’occupation israélienne. Mais elle a vite réalisé que son action était limitée en Israël même. En effet, la société israélienne est très intolérante envers les Palestiniens et les militants pacifistes. Maria était souvent victime de discrimination et de violences verbales, voire physiques.
C’est ainsi que Maria a pris la décision de partir vivre en Palestine. Elle savait que sa vie serait difficile et dangereuse, mais elle était prête à prendre ce risque. Maria a rejoint une organisation humanitaire en Palestine, aidant les populations victimes de la guerre en fournissant de la nourriture, des médicaments et des vêtements. Elle a également aidé à reconstruire des maisons détruites par les bombardements israéliens.
Maria a entamé un nouveau chapitre de sa vie en Palestine, mais ce fut un chapitre rempli de défis et de difficultés. Elle a été arrêtée par les forces israéliennes à plusieurs reprises lors de manifestations pacifiques ou lors de distribution de nourriture et de médicaments. Elle a été humiliée, battue et même emprisonnée.
« Je suis fière de ce que je fais », déclare Maria aujourd’hui. « Je sais que je suis en train d’aider à faire la différence pour les plus vulnérables. Mais je suis également consciente des risques que je prends. »
En effet, la situation en Palestine reste très instable et volatile. Les Palestiniens sont constamment terrorisés par les tirs de roquettes et les attaques de l’armée israélienne, tandis que les militants pacifiques comme Maria sont souvent victimes de violence.
Malgré tout, Maria ne regrette pas sa décision de quitter Israël pour la Palestine. Elle croit que cette cause est juste et que son engagement est important pour aider à mettre fin à l’occupation israélienne de la Palestine. Et elle espère que sa petite contribution aidera à créer un monde plus juste et plus égalitaire pour tous.
« Je ne sais pas combien de temps je resterai en Palestine. Cela dépend de la situation », conclut-elle. « Mais une chose est sûre : je continuerai à lutter pour les droits de l’homme et la justice jusqu’à ce que la Palestine soit libre. »