En 1991, la course était un sport simple. Pas de GPS sophistiqués, pas de podomètres, pas de montres spéciales pour mesurer notre rythme cardiaque. Il suffisait d’enfiler une paire de baskets et de partir. On courait pour le plaisir, pour se dépasser et pour se sentir bien. Pas besoin de partager les données de nos courses sur les réseaux sociaux ou de les comparer à celles des autres. On courait pour soi-même, en se concentrant sur nos propres progrès.
La musique était également différente. Pas de playlists spécialement conçues pour nous accompagner pendant la course. On mettait simplement notre baladeur cassette dans notre poche et on écoutait notre musique favorite en boucle. On ne se souciait pas du nombre de battements par minute de chaque chanson, on se laissait simplement porter par le rythme et l’énergie qu’elle nous procurait.
Courir en 1991 signifie aussi se déconnecter du monde connecté dans lequel nous vivons. Pas besoin de partager notre statut de course sur les réseaux sociaux ou de répondre à des messages pendant notre jogging. On laissait nos problèmes et nos soucis derrière nous, on laissait notre esprit vagabonder tout en laissant nos pieds nous guider. Courir était un moyen de s’échapper, de trouver la paix intérieure et de se recentrer sur soi-même.
Les compétitions étaient très différentes également. Pas de courses virtuelles, pas de médailles virtuelles. Les courses se déroulaient en personne, avec des rencontres réelles avec d’autres coureurs. On ressentait la rivalité, l’excitation et la camaraderie de la compétition en face à face. Les applaudissements et les encouragements du public étaient réels et motivants. On courait pour le plaisir de se mesurer à nous-mêmes et aux autres, sans se soucier des classements en ligne ou des trophées virtuels.
En courant comme si nous étions en 1991, nous nous reconnectons à l’essence même de la course. Nous apprenons à écouter notre corps, à nous dépasser et à nous améliorer sans les distractions de la technologie moderne. Nous redécouvrons l’importance de la simplicité et de la pureté de la course.
Mais cela ne signifie pas que nous devons abandonner toutes les technologies modernes. Utiliser un simple chronomètre pour mesurer notre temps de course est tout à fait acceptable. Profiter de la musique avec des écouteurs sans fil peut également ajouter du plaisir à notre entraînement. Il s’agit simplement de ne pas laisser ces éléments prendre le pas sur l’expérience pure de la course.
En conclusion, courir comme si nous étions en 1991 est une façon de se reconnecter à nos origines de coureurs. C’est une occasion de faire une pause dans notre vie moderne et d’apprécier la simplicité et l’authenticité de la course. Alors, enfilez vos baskets et laissez-vous porter par le simple plaisir de courir, comme si nous étions en 1991.