L’une des méthodes les plus couramment utilisées pour diagnostiquer le syndrome de Down est le dépistage prénatal. Ce processus permet de détecter les signes précoces de la condition chez le fœtus pendant la grossesse. Il existe deux types de dépistage prénatal: le dépistage sérique et l’échographie.
Le dépistage sérique, également appelé test sanguin maternel, est réalisé en prélevant un échantillon de sang de la mère pour mesurer les niveaux de certaines hormones et protéines spécifiques. Ces niveaux peuvent indiquer un risque accru de trisomie 21. Cependant, ce test n’est pas suffisamment précis pour poser un diagnostic définitif, mais il permet d’identifier les grossesses à risque nécessitant un examen plus approfondi.
L’échographie, en revanche, utilise des ondes sonores pour créer des images des structures internes du fœtus. Elle peut permettre de détecter des traits caractéristiques du syndrome de Down, tels qu’une épaisseur accrue de la nuque, la présence de liquide dans les reins ou des problèmes cardiaques. L’échographie est souvent utilisée en combinaison avec le dépistage sérique pour augmenter la précision du diagnostic.
Si les résultats du dépistage prénatal suggèrent un risque élevé de syndrome de Down, des tests supplémentaires peuvent être proposés pour confirmer le diagnostic. L’amniocentèse et la biopsie du trophoblaste sont deux méthodes couramment utilisées.
L’amniocentèse est réalisée entre la 15e et la 20e semaine de grossesse. Elle implique le prélèvement d’un échantillon de liquide amniotique entourant le fœtus. Ce liquide contient des cellules fœtales qui peuvent être analysées pour déterminer la présence d’une trisomie 21 ou d’autres anomalies génétiques. Bien que l’amniocentèse soit considérée comme un test plus invasif, elle offre un taux de précision élevé dans le diagnostic.
La biopsie du trophoblaste est réalisée plus tôt, généralement vers la 11e semaine de grossesse. Elle consiste à prélever un petit échantillon du placenta qui contient des cellules fœtales. Ces cellules peuvent être analysées pour déterminer la présence de trisomie 21. La biopsie du trophoblaste est également un test invasif, mais elle peut être proposée plus tôt dans la grossesse si le diagnostic précoce est souhaité.
Outre le dépistage prénatal, le syndrome de Down peut également être diagnostiqué après la naissance d’un bébé. Les signes courants de la condition incluent un retard de développement, une hypotonie musculaire, des traits faciaux distinctifs et des problèmes de santé tels que des malformations cardiaques ou une hypothyroïdie. Dans de tels cas, un test sanguin appelé caryotype est généralement réalisé pour confirmer le diagnostic. Cette analyse génétique permet de vérifier si le bébé présente un chromosome supplémentaire dans toutes les cellules de son corps.
En conclusion, le diagnostic du syndrome de Down peut être effectué pendant la grossesse grâce à des tests de dépistage prénatal tels que le dépistage sérique et l’échographie. Si des résultats anormaux sont obtenus, des tests plus invasifs tels que l’amniocentèse ou la biopsie du trophoblaste peuvent être recommandés pour confirmer le diagnostic. Après la naissance, un test sanguin appelé caryotype peut être utilisé pour vérifier la présence d’une trisomie 21. Un diagnostic précoce est essentiel pour permettre une prise en charge appropriée et précoce des individus atteints du syndrome de Down.