Lorsque nous utilisons notre ordinateur ou nos appareils électroniques, nous sommes souvent confrontés à des termes spécifiques qui peuvent parfois sembler confus. L’un de ces termes est le « kilo-octet » ou « ko ». Mais combien de données un kilo-octet représente-t-il réellement ?
Avant de répondre à cette question, il est important de comprendre le fonctionnement des bases de numération utilisées en informatique. Contrairement au système décimal que nous utilisons au quotidien (basé sur des multiples de 10), l’informatique utilise un système binaire basé sur des multiples de 2.
Dans le système binaire, un octet représente 8 bits. Un bit – contraction de « binary digit » – est l’unité de base de l’information en informatique. Il peut prendre la valeur de 0 ou 1, ce qui correspond à un équivalent de « allumé » ou « éteint ». Un octet, quant à lui, est composé de 8 bits individuels.
Maintenant que nous avons compris ces notions de base, nous pouvons revenir à notre question initiale : combien d’octets y a-t-il dans un kilo-octet ? Eh bien, si nous prenons le préfixe « kilo-« , qui représente un multiple de 1000 en mathématiques traditionnelles, nous pourrions penser qu’un kilo-octet correspond à 1000 octets. Cependant, en informatique, un kilo-octet est égal à 1024 octets.
Pourquoi cette différence ? Il s’agit en réalité d’une question d’arrondi et de conversion entre le système binaire et le système décimal. Lorsque les premiers ordinateurs ont été créés, les mathématiciens ont décidé d’utiliser le système binaire pour simplifier les calculs. Cela signifie que les capacités de stockage ont été exprimées en puissances de 2 plutôt qu’en puissances de 10.
De nos jours, cette différence de notation peut sembler déroutante. Pour remédier à cela et éviter toute confusion, certaines organisations, telles que l’Institut international des poids et mesures, recommandent d’utiliser le préfixe « kibi- » pour représenter précisément 1024 et non 1000. Ainsi, un kilo-octet serait alors noté « kibi-octet » ou « KiB » pour désigner 1024 octets, tandis qu’un kilo-octet traditionnel serait noté « ko » ou « kB » pour représenter 1000 octets.
Il est également important de mentionner que cette confusion entre les préfixes s’applique également à d’autres unités de mesure informatiques, telles que le mégaoctet (Mo) et le gigaoctet (Go). Un mégaoctet équivaut à 1024 kilo-octets ou 1 048 576 octets, tandis qu’un gigaoctet équivaut à 1024 mégaoctets ou 1 073 741 824 octets.
Il est essentiel de comprendre cette distinction pour éviter toute confusion lorsqu’il s’agit de mesures de stockage et de transfert de données. Si vous achetez un disque dur ou une clé USB, assurez-vous de vérifier si les fabricants indiquent les quantités de stockage en kilo-octets traditionnels (1000 octets) ou en kibi-octets (1024 octets).
En conclusion, un kilo-octet est égal à 1024 octets en informatique, tandis qu’un kilo-octet traditionnel représente 1000 octets. Cette différence est due à la base binaire utilisée en informatique pour faciliter les calculs. Pour éviter toute confusion, il est recommandé d’utiliser le préfixe « kibi- » pour désigner précisément 1024 octets. Il est donc important de bien comprendre cette distinction lorsqu’il s’agit de mesure ou de stockage de données informatiques.