La Castafiore apparaît pour la première fois dans l’album Le Sceptre d’Ottokar, où elle est invitée à donner un concert à la cour du roi de Syldavie. Sa voix puissante et son talent exceptionnel impressionnent tous les personnages, à l’exception de Tintin, qui se méfie de cette femme à la personnalité extravagante et à la réputation sulfureuse. Malgré les tensions entre eux, la Castafiore ne quitte plus Tintin et le suivra dans plusieurs de ses aventures.
Le personnage de la Castafiore, avec son caractère narcissique, capricieux et parfois même insupportable, est l’un des plus complexes et des plus fascinants de la série. Amateur de bijoux et de costumes extravagants, elle est constamment entourée d’une cohorte d’admirateurs pour qui elle fait preuve d’une grande condescendance. Elle est également connue pour sa capacité à imposer son talent, parfois dans les situations les plus inattendues, comme lorsqu’elle se met à chanter dans une prison ou un camp de réfugiés.
Pourtant, sous cette apparence de diva hautaine, la Castafiore est aussi un personnage touchant et vulnérable. Malgré sa supposée assurance, elle est victime de railleries et de moqueries constantes, notamment à cause de son nom, qui est souvent prononcé de manière déformée. Elle se montre également très sensible aux critiques et aux rumeurs qui circulent sur sa vie privée.
L’humour est une des caractéristiques les plus marquantes du personnage de la Castafiore. Hergé utilise souvent ses travers pour créer des situations burlesques et désopilantes, comme lorsqu’elle tombe dans une piscine après avoir été effrayée par une grenouille. Les gags basés sur sa maladresse et ses réactions excessives ont fait rire des générations de lecteurs, faisant de la Castafiore un personnage emblématique de la bande dessinée.
En somme, la Castafiore est un personnage inoubliable et atypique de la série des Aventures de Tintin. Derrière son apparence de diva capricieuse, se cache une personnalité complexe et touchante, constamment en proie aux moqueries et aux critiques. Son humour et sa maladresse ont marqué l’imaginaire de nombreux lecteurs, faisant de la Castafiore un symbole de la bande dessinée belge.